Menu
Libération

Que faire pour éviter les ratés?

Article réservé aux abonnés
Le ministère redoute des «actions commandos» et des blocages.
publié le 12 juin 2003 à 23h21

Chaque année, le bac a ses ratés. Discrets. Ils risquent d'être plus visibles cette fois, et imputés au conflit dans l'éducation, quand bien même ils relèveraient du tout-venant pour une épreuve qui n'a jamais atteint le zéro défaut. Et pour cause : elle mobilise 626 899 candidats, 125 836 correcteurs et examinateurs dans 2 842 centres d'examen en France et 71 à l'étranger ! Au total : quatre millions de copies sont rédigées et corrigées. Luc Ferry, très confiant mardi ­ «Je n'ai jamais pris au sérieux les menaces sur le bac» ­, a nuancé son optimisme hier. Il craint les grèves et des «petits commandos». Revue des incidents possibles.

En cas de retard lié aux grèves dans les transports. Les chefs de centre pourront accueillir des candidats jusqu'à deux heures après le début des épreuves (au lieu d'une heure). L'épreuve pourra être rallongée d'autant pour les retardataires (habituellement, ce n'est pas le cas). Conséquence pour les candidats : les sorties de salle ne seront autorisées qu'après deux heures ; les très attendus sujets du bac philo ne «tomberont» donc qu'à 10 heures pour le grand public (1). Les élèves qui arriveraient après les deux heures fatidiques pourront repasser l'épreuve, s'ils prouvent qu'une grève est en cause. Attention, il faudra que ce retard soit lié à la grève, «la panne d'oreiller n'est pas couverte», rappelle le ministère de l'Education. Il sera par ailleurs difficile de gruger : la SNCF et le ministère sont en étroite relation ; pas question d'in