Economes, discrets et écologiques, les climatiseurs ? Pas vraiment pour le moment. Mais ce sont les trois principaux axes de travail des constructeurs : faire en sorte que leurs appareils consomment moins d'énergie, soient plus silencieux et dégagent de moins en moins de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Pour les particuliers, de gros progrès ont déjà été accomplis avec le système dit «split». Il se compose d'une unité avec un compresseur et un condenseur, installée sur le balcon et reliée, à l'intérieur, à des évaporateurs répartis dans les différentes pièces. L'ensemble consomme sensiblement moins d'énergie et fait beaucoup moins de bruit que les systèmes classiques, dits «windows», encastrés dans les murs de la maison.
Eau glacée. Les grandes entreprises, elles, sont de plus en plus souvent climatisées par des refroidisseurs d'eau, dits «chillers». A Paris, un réseau souterrain d'eau glacée, long de plusieurs dizaines de kilomètres, refroidit, depuis peu, des bâtiments comme l'Assemblée nationale, le musée du Louvre et les sièges sociaux des grands groupes, via des conduites et des échangeurs. Dans les principales villes des Etats-Unis, la plupart des grandes tours sont refroidies de cette manière. Chaque bâtiment a sa propre centrale d'approvisionnement alors qu'à Paris quatre centrales desservent toute la zone. Ces «chillers» permettent d'éviter les climatisations classiques. Selon l'Institut international du froid, ils consomment 30 % d'énergie en moins qu'il y a v