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Libération
Portrait

Maria Shriver, l'épouse providentielle

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Elle n'a pas hésité à défendre un mari accusé de harcèlement sexuel.
publié le 9 octobre 2003 à 1h18

Los Angeles envoyée spéciale

Poursuivi par les accusations de harcèlement sexuel sur les plateaux de tournage, Arnold n'a eu qu'à sortir son arme secrète : Maria, son épouse. En 1986, son mariage avec Maria Shriver, journaliste célèbre, belle et fortunée, appartenant au clan Kennedy (elle est la nièce du Président assassiné John F. Kennedy), avait été la consécration pour cet immigré autrichien désargenté, surtout connu pour ses apparitions en maillot de bain et ses rôles à Hollywood.

Feu vert. Démocrate de coeur, elle n'a jamais fait évoluer la ligne politique de son mari, qui reste républicain, bien qu'entouré d'amis démocrates d'Hollywood. Celle qui a poursuivi sa carrière à NBC malgré ses quatre enfants avait d'abord réfréné le désir de son époux de devenir gouverneur de Californie. Elle lui a finalement donné son feu vert, mais en assurant qu'elle resterait en retrait de la campagne.

Néanmoins, quand son mari a été mis en difficulté par les révélations sur son passé, elle n'a pas hésité à voler à son secours. On a alors vu la démocrate faire des discours défendant son macho de mari devant une assemblée de républicaines enthousiastes, la journaliste répondre aux journalistes, la femme soutenir son homme.

En fermant les yeux sur les frasques sexuelles de son époux, Maria Shriver est dans la droite ligne d'Hillary Clinton ne lâchant pas son Bill empêtré dans ses affaires de sexe. Elle est aussi une bonne épouse Kennedy ­ il y a dans la famille une longue tradition adultérine d