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Libération
Interview

«Nous sommes dans la dernière ligne droite»

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publié le 18 octobre 2003 à 1h27

Lors de la mission parlementaire sur la canicule en septembre, Hubert Falco, secrétaire d'Etat aux personnes âgées, a été le seul ministre à avoir reconnu d'éventuelles erreurs. Il assiste aujourd'hui François Fillon, ministre des Affaires sociales, dans l'élaboration du plan «Vieillesse solidarité», dont l'annonce est encore repoussée.

Un directeur de maison de retraite mis en en examen pour le décès d'une personne âgée qui aurait été mal accompagnée au mois d'août. Cela vous surprend-il ?

Sur une affaire de justice, je ne peux pas me prononcer sur le fond. En revanche, des problèmes, en particulier de personnel, il y en a. On le sait. C'est bien pour cela que nous avons mis en place, en novembre 2002, un comité de vigilance sur toutes les questions de maltraitance et de mauvais soins, cela pour prévenir d'éventuels dysfonctionnements dans les maisons de retraite. Ici, de quoi s'agit-il ? Nous verrons. En tout cas, nous agissons. La semaine dernière, un établissement dans le Jura a été fermé par la préfecture. Nous sommes très attentifs.

Pourtant, depuis la canicule et l'annonce par le Premier ministre d'un plan «Vieillesse» au 1er octobre, on attend toujours les mesures. Toutes les associations d'établissements de personnes âgées affichent leur déception.

Sur ce plan, on est en train de travailler, sincèrement. Néanmoins, il faut du temps. Ce plan sera sans commune mesure, par son ampleur et son importance, avec ce qui s'était fait auparavant. Le Premier ministre et le ministr