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Libération

Un dispositif encore en débat

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Les modalités pratiques de la suppression d'un jour férié restent floues.
publié le 29 octobre 2003 à 1h35

Trop tôt. Les fuites concernant le plan d'aide aux personnes âgées, et en particulier la suppression d'un jour férié, sont intervenues alors que tous les arbitrages n'ont pas encore été rendus. Ce dossier particulièrement complexe pourrait faire l'objet d'une communication en Conseil des ministres la semaine prochaine. Revue de détail des problèmes à résoudre.

Les salariés du privé seuls concernés ? Le lundi de Pentecôte 2004, ou au plus tard 2005, ne serait plus sur la liste des 11 jours fériés en France. Ce qui promet un mois de mai laborieux, puisqu'en 2004 comme en 2005 les 1er et 8 mai tomberont pendant le week-end. L'opération devrait néanmoins rapporter un peu moins de 2 milliards d'euros par an. Reste à savoir qui serait concerné. Certainement les 14 millions de salariés du privé qui perdraient un jour de repos sans compensation salariale. Les entreprises bénéficieront, elles, d'un jour d'activité supplémentaire, soit la capacité théorique de générer une croissance du PIB de 0,46 %. En contrepartie, elles verseraient une cotisation supplémentaire estimée à 0,2 ou 0,3 % de la masse salariale. Le gouvernement devrait faire passer une loi pour remonter le temps de travail annuel légal de 1 600 à 1 608 heures et déclarer nulles toutes les clauses des conventions collectives qui mentionnent le lundi de Pentecôte comme férié. Une décision rarissime qui ne peut être prise qu'au nom de l'intérêt général. Quelques cas restent à régler. Par exemple, quel sort réserver aux salar