Patrice, la quarantaine, va et vient dans les rayons de l'espace «jouets» des Galeries Lafayette. A deux jours du réveillon, ses achats ne sont pas terminés. Après avoir tourné pendant plusieurs minutes, il interpelle une vendeuse. «Je cherche le tapis de danse Star Academy. C'est pour ma fille. Elle a 7 ans.» La jeune femme écarquille les yeux, l'air navré. «Je veux pas vous décevoir monsieur, mais ça fait quinze jours que nous n'avons plus ce produit. Il fallait s'y prendre plus tôt.» Voilà déjà deux mois que les plus prévoyants se sont rués sur les produits Star Ac, dont le succès commercial tranche sur la pâleur de la consommation festive 2003 (lire ci-dessous).
Rupture de stock. Au hit-parade des ventes des joujoux dérivés de la célèbre école : micro, karaoké (159 euros), tapis dansant (30 euros), Star Dance pour les filles (90 euros) enregistreur «studio» double cassette et Star DJ pour les garçons (90 euros) table de mixage. «Dès que le logo Star Academy apparaît, le produit se vend très bien», affirme Sandrine, du BHV. «Certes, on connaissait déjà ça, avec Harry Potter ou Pikachu, mais c'est la première fois qu'une émission de télé-réalité va si loin dans les produits dérivés. Star Ac est d'ailleurs la seule émission de télé-réalité qui soit allée crescendo en termes d'audience», commente Catherine Lott-Vernet, présidente d'Altavia-Junium, agence de développement et communication spécialisée sur les jeunes. Et le phénomène s'étend. «En dehors de Paris, nos produ