Y en a qui disent que vous n'existez pas, et les Martiens non plus. Si vous n'existez pas, alors tout est permis. Y compris de jouer la nuit dans son lit avec sa nouvelle Gameboy rétroéclairée, ce qui m'étonnerait, vu que papa ne veut pas. Je crois donc que vous existez et je vais bien voir ce matin si vous êtes tombé dans le piège que j'ai posé au pied du sapin. Pour les Martiens, y a les Européens qui ont lancé une fusée pour les trouver. Elle devait arriver cette nuit après un long voyage de 400 millions de kilomètres. Avec un peu de chance, peut-être qu'elle va amarsir près d'un Martien et qu'on pourra le voir en photo en trois dimensions. Je suis content que les Européens envoient un vaisseau sur la planète rouge. Mon papa m'a dit que c'était un événement, parce que d'habitude ce sont les Américains qui explorent. Les Américains, ils sont gentils mais ils ne trouvent jamais rien. Ils sont allés sur la Lune et ils n'ont rapporté que des cailloux. Ils sont allés en Irak et ils n'ont pas déniché d'armes de destruction massive. Mon père dit que les Américains, c'est le contraire de Picasso. Lui avait pour devise : «Je ne cherche pas, je trouve», eux ont pour devise le dollar. J'espère que les Européens, ils sont comme Picasso. Parce que s'ils ramènent une trace de la vie présente ou passée sur Mars, peut-être que cela dopera leur conquête de l'espace. Il faut pour ça beaucoup d'argent et une sacrée volonté politique. Pour le moment, ils n'ont ni l'un ni l'autre. Mais le ver
Éditorial
Cher Père Noël,
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publié le 25 décembre 2003 à 2h27
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