Arcachon, envoyée spéciale.
Les chasseurs de Gironde hier, une escapade dans l'Hérault jeudi pour rencontrer des agents de la répression des fraudes, puis un contrôle routier sur l'A9 au péage de Montpellier Saint-Jean-de-Védas... Sans oublier, au passage, un déjeuner avec les responsables locaux de l'UMP. Boulimique, Nicolas Sarkozy ne connaît pas de trêve estivale. A peine était-il arrivé en famille sur le bassin d'Arcachon, le 30 juillet, que ça le démangeait déjà. Trois jours plus tard, il enfilait son costume de ministre et déboulait au centre des impôts d'Arcachon. «Rencontrer les gens, ce n'est pas du travail. Le moins que je puisse faire c'est de bavarder avec les agents, lançait-il. Si j'avais passé quinze jours de vacances ici sans les voir, ils auraient dit, à juste raison : "le ministre nous oublie"». Pas de risque... Et Sarkozy n'oublie pas non plus l'électeur: il se plonge dans les rues d'Arcachon pour serrer des mains et embrasser des joues.
Sa popularité au zénith, le locataire de Bercy séjourne à la villa Les Ancres, qu'il loue au Moulleau-Pyla depuis 2002. Mais sans doute par crainte de s'ennuyer, il garnit son séjour de rendez-vous de boulot. Ainsi reçoit-il aujourd'hui à déjeuner, dans un de ses restaurants favoris du Pyla, André Daguin, le président de l'Union des métiers et industries de l'hôtellerie, flanqué d'une brochette de responsables locaux du secteur. Au menu, la suppression du Smic hôtelier, «une bonne idée» du ministre, que Daguin juge «efficace