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Libération

«Joie» et «émotion» unanimes des partis

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L'action de Michel Barnier, tout juste évincé du Quai d'Orsay, a été saluée à droite comme à gauche.
publié le 13 juin 2005 à 2h34

Presque toutes les personnalités politiques françaises ont réagi hier à la libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun. La gauche et la droite se partageaient les mots «bonheur», «joie», «émotion» et «soulagement».

«Travail patient». Jacques Chirac a été le premier à parler, dans une allocution télévisée. Le président de la République a rendu hommage à «l'extraordinaire mobilisation en France et à l'étranger» : «Ce fut un magnifique témoignage de solidarité et d'espoir. Au moment de cet heureux dénouement, je souhaite saluer la mobilisation constante et le travail acharné de Jean-Pierre Raffarin et de Michel Barnier.» Exit le mauvais souvenir des voeux à la presse, le 7 janvier, lorsqu'il s'exclamait au lendemain de la prise d'otages : «S'il y avait moins de journalistes sur place, il y aurait moins de risques. [...] On expose la vie des gens. Ce n'est pas raisonnable.» Michel Barnier, tout juste évincé du Quai d'Orsay, a aussi goûté l'hommage tardif à son action : «On est toujours sensible au fait qu'on reconnaisse le travail qu'on a fait», avouait-il sur Europe 1, ajoutant : «C'est un travail que j'ai porté comme ministre des Affaires étrangères avec tous ceux qui m'ont aidé au ministère de la Défense et dans ce grand ministère que j'ai eu la chance et l'honneur de diriger pendant trop peu de temps.» De son côté, Dominique de Villepin a lui aussi salué l'action de son prédécesseur à Matignon, et remercié «les responsables français du culte musulman pour les appels qu'i