En l'absence de soirée officielle, pour cause de «traumatisme de 1996» «la soirée qui se tint à Bercy fit un flop terrible et ruina l'association organisatrice précédente : donc nous laissons cela aux professionnels», explique Alain Piriou, le porte parole de l'Inter-LGBT (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans) , la nuit parisienne gay et lesbienne s'atomise jusqu'au bout du week-end. En guise de 10e anniversaire, Têtu s'offre l'Olympia avec un plateau délibérément sans figures saillantes (Zoé de Berlin, Sébastien Boumati, DJ de l'after bodybuildée Plaisir, Freddy de la vieille Scream), hormis l'éternel Patrick Vidal, préposé à une salle plus intime. Réservé aux «filles seulement», on trouve également l'anniversaire des dix ans de CQFD Fierté lesbienne, avec deux chanteuses guatémaltèques (Nino et Lisa Lorié) animant joyeusement les préambules d'une fête à tout casser, avec buffet, à la Galerie. Tout à côté et pour un tout petit peu plus d'électro, voir le Pulp, également spécial filles.
La grosse artillerie clubbing est de sortie à l'Elysée-Montmartre avec la «Finally» (DJs : The Scumfrog et Nicolas Nucci), au Red Light avec la soirée Crash (DJs : Steve Pitron et Paul Heron) et l'ambiance Ibiza dans la deuxième salle. On oublie le Club Med World (soirée Glam as You) pour se diriger vers le Bataclan, ambiance tubes yéyé et têtes de bois (soirée Crazyvores) ou le Tango (ambiance éponyme).
Mais c'est comme toujours en after que les choses sérieuses commencent, avec l'