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Libération

Les «collectifs pour le non» tournés vers 2007

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Leurs représentants se penchaient samedi sur la recomposition de la gauche antilibérale.
publié le 27 juin 2005 à 2h44

Les uns après les autres, disciplinés, ils se présentent devant la tribune du Palais des congrès de Nanterre, indiquent simplement leur prénom et leur collectif d'origine, et prennent la parole. Samedi, plus de 750 représentants des «collectifs pour le non» au traité constitutionnel, nés dans la foulée de l'appel des 200 lancé par la fondation Copernic, se sont réunis pour la première fois. Avec la volonté affichée de ne pas en rester là. «Nous continuons pour construire des alternatives aux déclinaisons nationales des mesures européennes», explique Claude Debons, un des animateurs de la fondation Copernic.

«Pas se projeter». Après la victoire du non, la bataille continue donc. Sur le plan européen d'abord, notamment contre la directive dite «Bolkestein» sur la libéralisation des services, et contre celle sur le temps de travail. Et sur le plan national ensuite: même si Claude Debons juge qu'il ne faut «pas se projeter trop prématurément dans la perspective des prochaines échéances électorales», la question de 2007 occupe tous les esprits. A commencer par ceux des responsables de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et du PCF, dont les deux têtes d'affiche, Olivier Besancenot et Marie-George Buffet, sont venus assister, samedi après-midi, à la conclusion de cette rencontre. «Le débat sur la présidentielle est sous-jacent à toutes nos discussions, lance un des représentants du collectif de Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine), il ne faut pas se retrouver en 2007 avec deux candi