De Berlin, Amsterdam, Rome, Londres, Stockholm
Face à la hausse du prix du carburant, constante depuis 2002, des pays européens se creusent la tête. A l'image du gouvernement belge qui, ce week-end, a décidé de compenser la hausse du prix de l'essence par un chèque de 75 euros à tous les ménages (ils le recevront d'ici la fin de l'année). Tour d'horizon.
Allemagne
Berlin muet
Les Allemands s'interrogent sur un hypothétique réaménagement de la fiscalité. «Offrir un chèque essence aux contribuables, c'est vraiment absurde !» s'exclame Heino Elfert, directeur de l'EID, service d'information indépendant sur les questions d'énergie. «Mieux vaut réduire les impôts, ou baisser la TVA.» Quant à réduire la vitesse sur les autoroutes : «Il n'y a pas de limitation en Allemagne, et je vois mal comment on pourrait revenir en arrière.» Sa solution : supprimer l'impôt écologique introduit par le gouvernement «rouge-vert» pour financer les retraites, ainsi que d'autres taxes sur l'essence qui coûtent au consommateur 84 centimes au litre. La semaine dernière, le prix du super a atteint un prix record de 1,31 euro. Plongé dans la campagne électorale, le gouvernement reste de marbre. Le ministre (Verts) de l'Environnement, Jürgen Trittin, a provoqué un tollé en déclarant dimanche que les automobilistes allemands n'ont qu'à «laisser leur voiture de côté».
Suède
La mode éthanol
En Suède, c'est l'éthanol qui connaît son heure de gloire. L'administration suédoise des routes remettra le 1er octobre au gou