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Libération

Ces vedettes qui fuient la France

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La réforme vise à rendre la fiscalité française plus attractive pour les plus fortunés et empêcher qu'ils s'exilent.
publié le 15 septembre 2005 à 3h41

L'heure est-elle venue de rentrer en France pour nos stars de l'étranger ? Le plafonnement de l'impôt à 60 % des revenus décidé par Villepin va-t-il inverser le flux migratoire des people à fort pouvoir d'achat, forces vives littéraires, artistiques ou sportives. Tel est sans doute l'espoir de la frange la plus libérale de la majorité, qui n'a eu de cesse de fustiger de longue date le niveau «confiscatoire» de la fiscalité sur les hauts revenus, et notamment les «effets pervers» de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Certaines fortunes tricolores s'exilent surtout pour des destinations frontalières, qui ont l'avantage de ne pas trop les éloigner d'un pays où elles tiennent à entretenir leur notoriété. Aucune des vedettes que Libération a tenté de contacter hier n'a souhaité s'exprimer sur un sujet si sensible. Et deux des trois fiscalistes sondés doutent d'ailleurs, sous couvert d'anonymat, de l'intérêt que ces stars auraient à rentrer au pays pour profiter de la réforme.

Originalité. Pourtant, la Suisse ne parviendra peut-être plus à retenir longtemps Amélie Mauresmo, Guy Forget ou Yannick Noah de venir taper des balles dans l'Hexagone. Comme Alain Delon, Marie Laforêt ou le cycliste Richard Virenque, ils ont opté pour un système fiscal dont l'originalité consiste en la négociation de son impôt avant même l'installation dans le pays. Un «forfait» basé sur la dépense locale, essentiellement la valeur du domicile, et non sur le niveau de fortune réel. Avec une contrain