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Libération

Féminin pluriel pour la présidentielle

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Les ambitions de Michèle Alliot-Marie et de Ségolène Royal pour le scrutin de 2007 montrent que l'Elysée n'est plus une chasse gardée masculine.
publié le 26 septembre 2005 à 3h49

Et si, pour désigner le prochain locataire de l'Elysée, les Français n'avaient d'autre choix que d'élire une... présidente ? Les postulants hommes en tout cas n'ont qu'a bien se tenir : deux nouvelles volontaires viennent de grossir les rangs : Michèle Alliot-Marie et Ségolène Royal. Points communs, qui les distinguent du reste de la liste (Arlette Laguiller, Dominique Voynet, Marie-George Buffet...) : l'une et l'autre sont populaires et appartiennent à deux grands partis de gouvernement, l'UMP et le PS.

Dans le Journal du dimanche d'hier, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, déclare avoir «l'intention de jouer un rôle de premier plan» en 2007. Quant à la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, après avoir la semaine dernière dans Paris Match réaffirmé sa disponibilité (Libération du 23 septembre), elle arrive en deuxième position des candidats PS dans le sondage de l'Ifop pour le JDD. Avec 23 % pour l'ensemble des Français et 22 % chez les sympathisants socialistes, Ségolène Royal n'est devancée que par Jack Lang (24 % chez les Français comme chez les sympathisants PS). La compagne de François Hollande, qui, lui, n'est pas testé, devance à peine Dominique Strauss-Kahn et distance Laurent Fabius. Martine Aubry, l'autre candidate à moitié déclarée du PS, n'est pas testée.

Trait d'union. «Madame Royal», candidate socialiste idéale ? C'est la thèse d'une récente biographie (1) consacrée à l'ex-ministre de Lionel Jospin, trait d'union entre «la France de d