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Libération

Eydelie fait rebondir l'affaire VA-OM

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L'ex-milieu de terrain marseillais dénonce la corruption, le dopage, et les empoisonnements en vigueur, selon lui, à l'époque de Tapie.
publié le 23 janvier 2006 à 20h07

Quel sens donner aux révélations de Jean-Jacques Eydelie, publiées dans l'Equipe Magazine samedi ? L'ancien milieu de terrain marseillais, âgé de 40 ans, revient abondamment sur l'affaire de corruption du match Valenciennes-Marseille en mai 1993, dans laquelle il fut un intermédiaire actif. Lors de l'enquête qui suivit les révélations du Valenciennois Jacques Glasmann, Eydelie avait fait figure de «dur», prenant tout sur lui, sans jamais rejeter la responsabilité des faits sur d'autres. Et en particulier sur Bernard Tapie, alors président de l'OM. Cela lui valut une condamnation à un an de prison avec sursis et une amende. La peine la plus lourde, après celles qui frappèrent les dirigeants de l'OM: deux ans de prison (dont huit mois ferme) pour Tapie ; deux ans avec sursis pour Jean-Pierre Bernès, le directeur général.

Promotion. Désir de se réhabiliter aux yeux de ses cinq enfants comme il l'affirme ? Secret devenu trop lourd à porter ? Promotion d'un livre dont la sortie est annoncée pour début mars ? Cette fois, Eydelie (que Libération n'a pu joindre) ouvre les vannes et dénonce Bernard Tapie comme responsable de toutes les perversions phocéennes. Pas seulement en matière de triche, à coups de matchs arrangés ou intoxication d'adversaires comme le CSKA Moscou.

Dans l'hebdomadaire, Eydelie raconte qu'avant la finale de la Coupe d'Europe 1993, que l'OM remporta (1-0) face au Milan AC, les joueurs furent alignés «pour recevoir une piqûre dans le cul». Seul l'attaquant allemand