Le chèque emploi service universel (Cesu), ou chèque multiservices, est entré en vigueur le 1er janvier. Inspiré du chèque emploi service (CES), il a pour vocation de développer les services à la personne et de rendre accessibles au plus grand nombre les services d'aide à domicile. Hier, le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, a lancé officiellement cette «nouvelle monnaie d'une économie créatrice d'emplois locaux non délocalisables».
La grande nouveauté ? Ces chéquiers pourront être préfinancés et distribués par les entreprises publiques et privées, les collectivités locales ou les organismes de prévoyance et de mutuelle. Ils serviront à financer des baby-sitters, des employés de maison, des jardiniers, de l'assistance informatique, du soutien scolaire, de l'aide à domicile pour les personnes âgées. Et même des artisans, plombiers ou électriciens. Mode d'emploi.
A quoi ressemblent ces chèques ?
A un carnet de tickets-restaurant avec un montant indiqué, si le Cesu est préfinancé. A un carnet de chèques, sans montant préimprimé, s'il est retiré à la banque. Dans les deux cas, chaque chèque est accompagné d'un volet social comme le classique CES.
A quoi servent-ils ?
C'est un nouveau mode de paiement pour rémunérer un salarié indépendant ou un organisme agréé prestataire de services à la personne .
Comment se les procurer ?
Les entreprises intéressées doivent contacter l'un des six organismes agréés par l'Agence nationale des services à la personne (1). Pour les particuliers, il