Menu
Libération

Grève: le public répond à l'appel.

Article réservé aux abonnés
Le mouvement devrait être largement suivi aujourd'hui dans toute la France, de la SNCF à EDF, en passant par France Télécom.
publié le 28 mars 2006 à 20h44

L'intersyndicale aura mis toutes ses forces dans la balance. Allant à mobiliser ses traditionnels bastions du secteur public (énergie et transport public) mais aussi à pêcher dans les secteurs du privé. Revue de détail.

Transports publics.

«Notre mot d'ordre est toujours ni politique ni religion», dit-on à la FGAAC, fédération des agents de conduite, seul syndicat de la SNCF à ne pas s'associer au mouvement. «Si l'on avait abordé la question des modes d'embauche à la SNCF alors, là, oui, on y serait peut-être allé», poursuit William La Rocca, son secrétaire général. Evidemment, l'ensemble des fédérations cheminotes de la SNCF qui appellent à la grève sont sur une position opposée. «La question du CPE concerne tous les cheminots dans la mesure où se profile derrière une véritable remise en cause du code du travail», dit la CGT. Et même si cela ne touche pas directement la SNCF, Louis Gallois, son président, ayant dit qu'il n'embaucherait pas en CPE.

Cinq des neuf organisations syndicales les plus représentatives de la RATP (CGT, CFDT, FO, SUD, Unsa) appellent les agents à se joindre au mouvement, mais ce sont surtout les conducteurs de métros et de RER qui débrayeront. «Si nous avons la possibilité de faire bouger les choses, nous n'aurons pas perdu notre temps, dit un syndicaliste. Qui peut nous garantir que le CPE, dans une forme aménagée, ne nous concernera pas à moyen terme ?»

Transports aériens.

«S'il ne s'agissait que du personnel d'Air France, il n'y aurait aucun souci», di