L'Américain Floyd Landis est sorti de sa réserve vendredi pour organiser sa défense. Elle est originale : il s'est pris une cuite la veille, il était bourré, ceci explique cela. L'affaire dépassant désormais son cas, retour sur la problématique que son cas soulève en six points.
Quelles suites pour Floyd Landis ?
Le cycliste américain a concédé vendredi «une légère anomalie dans le taux testostérone/épitestostérone», qu'il explique par «des taux naturels élevés» de ce ratio : «Les règlements de l'Union cycliste internationale (UCI) prévoient des examens complémentaires. Je vous demande, en attendant, de ne pas me juger. Pour les questions médicales, voyez avec mes avocats.» Dans un entretien rapporté par le Wall Street Journal, il a expliqué son contrôle positif par «deux bières et au moins quatre verres de whisky» pris la veille du prélèvement d'urine. Une défense plutôt cocasse, et totalement inédite. Les résultats de l'échantillon B sont attendus dans quelques jours, voire quelques semaines.
Pourquoi l'affaire Landis est-elle sortie si vite ?
On ne peut écarter la piste d'un coup politique de l'UCI contre le Tour de France, qui, quoi qu'on en pense, n'a pas abdiqué dans la lutte antidopage. Le Tour a pris sur lui de faire pression sur les équipes après la révélation du trafic sanguin qui a mis en cause Manolo Saiz, patron de l'équipe Liberty-Séguros et véritable Mazarin du vélo. Plus généralement, le Tour et l'UCI sont à la lutte : la fédéra