Menu
Libération

A la rochelle, le PS a cinq contre une

Article réservé aux abonnés
publié le 25 août 2006 à 23h03

à La Rochelle

A domicile. Mais en terrain miné. Ségolène Royal, toujours reine des sondages (lire notre baromètre LH2 page 4), ouvre aujourd'hui à La Rochelle, en sa qualité de présidente de la Région Poitou-Charentes, l'université d'été du Parti socialiste. Un avantage de papier tant la députée des Deux-Sèvres est attendue au tournant de ce rendez-vous qui va signer le top départ de la campagne interne de désignation du candidat PS pour 2007. Fabius, Lang et Strauss-Kahn sont déjà officiellement en course. Jospin, qui interviendra à La Rochelle, pour la première fois depuis le 21 avril 2002, se tient prêt. Hollande ménage le suspens. Ségolène Royal, qui mène, depuis de longs mois, la course, peut-elle encore ne pas être désignée par les militants mi-novembre ? Elle reste indéniablement en position de force. Hier, la conférence de presse des présidents de Région a été pour elle l'occasion d'afficher quelques-uns de ses soutiens (Jean-Jack Queyranne de Rhône-Alpes, Michel Sapin du Centre...). Dressant le bilan de deux ans de direction socialiste dans la quasi-totalité des régions, Royal a sorti son atout maître, la carte du pragmatisme : «Quand nous accédons aux responsabilités, nous faisons quelque chose» de concret. Et d'évoquer par exemple la gratuité des manuels scolaires et l'installation des chauffe-eau solaires. Elle a aussi enregistré le quasi-soutien de Vincent Peillon, leader du NPS : «Appeler au sauveur [Jospin, ndlr] et jouer le tout sauf Ségolène