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Libération

Sept questions pour s'inviter dans leur débat

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«Libération» a invité des salariés et des patrons à interroger les candidats PS qui planchent, pour la première fois ce soir à la télévision, sur l'économie et le social.
publié le 17 octobre 2006 à 23h43

Un débat ? A moins que les choses ne dérapent, les trois candidats à l'investiture socialiste devraient soigneusement éviter de s'adresser la parole. Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn se retrouvent ce soir sur le même plateau de télévision pour le premier des six débats que le Parti socialiste organise afin d'éclairer les militants appelés à choisir leur candidat à la présidentielle, le 16 novembre. Trois débats ­ dont celui de ce soir, à 20 h 35 sur les questions économiques et sociales ­ seront retransmis par les deux chaînes parlementaires (LCP-AN et Public Sénat) qui organisent la rencontre, ainsi que par LCI. Un choix qui suscite la colère des autres chaînes (lire page suivante). Les deux autres auront lieu le 24 octobre et le 7 novembre. «Prémunir». Parallèlement, trois débats régionaux, ouverts aux militants se dérouleront à Clermont-Ferrand (le 19 octobre), Paris (le 26 octobre) et Toulouse (le 9 novembre). L'organisation de ces rencontres a été négociée, détail après détail, par les équipes des candidats, qui ont conclu une «charte d'organisation du débat interne». A la fois publics et internes à la vie d'un parti, ces débats sont une nouveauté dans la vie politique française. Ils inquiètent les proches de Ségolène Royal, qui a menacé de ne pas participer à tous, s'ils tournaient à l'affrontement. «C'est normal qu'on cherche à se prémunir contre les dérapages», affirme ainsi Julien Dray. Propositions. Les trois candidats se positionnent di