Dans dix jours, les militants socialistes voteront pour désigner leur candidat à la présidentielle. Alors que Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn participeront cette semaine aux deux derniers débats de cette campagne interne, le premier secrétaire du PS, François Hollande, met en garde contre des «débordements» éventuels en fin de campagne.
Pour qui voterez-vous le 16 novembre ?
Dans la période où nous sommes, je ne crois pas utile de dire mon choix. Car l'essentiel, pour le premier secrétaire du PS, c'est de rassembler. Ma responsabilité est de tout faire pour que le vote des militants puisse être clair, transparent et respectueux. J'ai donc veillé à être le garant de la procédure le débat , de sa conduite le respect et de sa conclusion le rassemblement. Personne ne peut contester l'impartialité dont j'ai fait preuve. Enfin, je fais toute confiance aux adhérents du PS. Ils savent ce qu'ils ont à faire. Et ils le feront les yeux ouverts pour que le vote du 16, et si nécessaire du 23, soit fondateur.
Souhaitez-vous, comme Ségolène Royal, que l'affaire soit réglée dès le premier tour ?
Je souhaite une participation massive dès le premier tour. Le vote, comme son résultat, doit être incontestable. Et s'il doit y avoir un second tour, ce ne doit pas être un moment de séparation et de division. Car le choix ne sera pas entre deux orientations, mais entre deux personnalités, qui, au-delà de leurs différences, porteront le même projet.
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