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Libération

Les voix des enseignants convoitées

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publié le 13 novembre 2006 à 0h04

Ségolène Royal prétend que l'identité de celui qui a fait circuler la vidéo n'est «pas son problème».«Je ne veux pas descendre à ce niveau du débat, nous sommes dans une échéance présidentielle», a-t-elle martelé, hier, lors du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI, non sans fustiger une «atteinte aux règles de l'honneur et de l'honnêteté». «Il ne faut ni tronquer, ni tronçonner les propos», a-t-elle ajouté, précisant préférer que «les enseignants soient payés dans l'école de la République, plutôt qu'à l'extérieur».

Sur Canal +, Laurent Fabius a fustigé, lui, cette «espèce d'attitude qui consiste à laisser entendre que les enseignants ne travaillent pas. C'est faux, faux, archifaux !» Avant d'asséner, devant des militants parisiens : «Ce serait un extraordinaire paradoxe que les socialistes choisissent quelqu'un dont les positions qui sont en flèche sont en contradiction totale avec le projet socialiste.»

Après avoir affirmé dans le Parisien d'hier qu'«on ne réformera l'école qu'avec les enseignants, pas contre eux», Dominique Strauss-Kahn a profité, lui, d'un meeting devant plus de 2 000 personnes à Cergy (Val d'Oise) pour exhorter ses partisans à se battre «jusqu'à l'autre jeudi» 23 novembre, date d'un éventuel deuxième tour. Se présentant comme le «meilleur candidat anti-Sarko», DSK s'est rangé dans la catégorie des candidats «qui résisteraient» au choc d'une campagne présidentielle et d'une élection à