Ses relations avec la gauche, avec la droite, les raisons qui le poussent à être candidat, mais aussi ses craintes de l'être : entretien avec Nicolas Hulot.
Comment interprétez-vous le succès de votre Pacte écologique ?
Il permet d'identifier un courant d'exigence écologique et populaire, une véritable adhésion non pas à une personne, mais à la nécessité de placer l'impératif écologique et climatique au sommet des enjeux de la campagne présidentielle. Cela devrait donner les coudées d'autant plus franches aux candidats, qui disposent maintenant d'une mesure claire de l'opinion. Or, pour l'instant, je n'ai reçu aucune réponse formelle de l'UMP et du PS, mais je sais par l'un et par l'autre que la discussion reste ouverte et doit se prolonger. L'UDF et le PCF ont répondu ainsi que Cap 21.
Ségolène Royal, désormais candidate du PS et ancien ministre de l'Environnement, n'est-elle pas plus écolo-compatible que Nicolas Sarkozy ?
Bien évidemment, il me semble que les exigences écologiques sont plus naturelles à gauche qu'à droite. Mais cela ne compromet en rien les efforts à venir des uns et des autres. En tout cas, c'est à l'aune de leurs propositions concrètes que j'apprécierai leur engagement. Dici à la fin décembre, je jugerai de leurs réponses. Et me déterminerai sur ma propre candidature début janvier.
Après avoir été l'oreille de Chirac, roulez-vous pour Nicolas Sarkozy ?
Je démens cette rumeur ridicule selon laquelle j'aurais passé un accord avec Nicolas Sarkozy. On touche là ce