C'était mardi. A 35 ans, Josep Guardiola, l'ancien milieu international espagnol, annonçait son départ en retraite. Après six titres de champion avec le FC Barcelone, le garçon était parti jouer en Italie. A peine arrivé à Brescia, il est contrôlé positif à la nandrolone et condamné à sept mois de prison. Les contrôles de l'autre côté des Alpes sont-ils plus efficaces que ceux outre-Pyrénées ? La presse espagnole a beau s'indigner après les déclarations du Dr Fuentes, la réalité du dopage dans son football ne fait guère de doute. L'histoire a montré que son cyclisme n'était pas plus protégé des seringues que celui de Virenque ou de Pantani. Mais comme l'Espagne compte deux rois, Juan Carlos et le ballon rond, il est plus facile de s'en prendre au premier qu'au second. L'accusateur Fuentes le sait qui dit avoir reçu des menaces de mort. C'est qu'il y a beaucoup d'intérêts en jeu dans le football le plus riche de la planète. Ce fameux argent qui gouverne le sport professionnel impose toujours plus de spectacle, de performance et de résultat. Plus il règne, plus le dopage sévit. Dernière fédération sportive à rejoindre l'agence mondiale antidopage, la Fifa aura tout fait pour résister à la transparence et tenter de sauvegarder le mythe d'un ballon propre. Jusqu'à renoncer aux contrôles sanguins lors de la dernière Coupe du monde. Et s'il arrive à Johnny Hallyday de trahir parfois les escapades secrètes de Zidane dans telle clinique suisse, l'omerta, pour l'heure, fonctionne enc
Dans la même rubrique