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Libération

Un lieu pour dragueurs, baiseurs, romantiques...

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publié le 17 février 2007 à 6h10

L'accro

Pierre, 32 ans, infographiste à Saint-Ouen.

«Je me sens comme un chasseur»

«Je suis très dragueur. Cela fait un mois que je n'ai pas été sur Meetic : c'est ma cure de désintoxication. J'aime discuter avec des inconnues, de nouvelles personnes. C'est une addiction, une fuite en avant. Les conversations prennent du temps, ça peut commencer à 18 heures et à 2 heures du matin, on y est encore. Même une fille qui a envie de se faire sauter ne veut pas être considérée simplement comme un bout de viande. Je suis plus un joli coeur qu'un baiseur. Je me sens comme un chasseur. Ce qui me plaît, c'est l'enjeu de séduction. J'ai des pulsions de contacts, ce n'est pas la même chose que des pulsions sexuelles. Avec Meetic, j'ai rencontré une centaine de femmes et couché avec la moitié. Si on veut des galipettes, il vaut mieux se parler sur le Net, puis se téléphoner et se voir très rapidement. Si on traîne et qu'on se voit un samedi après-midi au café, souvent on n'a plus rien à se dire.»

La blessée

Lise, 29 ans, journaliste à Paris.

«Vexée par un lapin»

«Mes proches n'ont pas bien compris pourquoi je m'étais inscrite sur Meetic alors que je suis plutôt sociable. Pourtant, tout le monde sait que c'est difficile de faire des rencontres dans une grande ville. Au début, l'idée de trouver le grand amour sur Internet me déprimait. Je préférais me dire que je cherchais surtout un plan cul. Du coup, les hommes que j'ai rencontrés m'ont surprise : je les ai trouvés plus romantiques que moi ! Un