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Libération

Royal : «la bataille pour l'emploi des jeunes»

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publié le 2 avril 2007 à 6h59

C'est en se présentant comme la candidate du «changement» que Ségolène Royal a posé les bases de sa conquête du pouvoir. Son exercice se doit donc, d'emblée, de correspondre à cette image. Et de «montrer aux gens que ça change vite», selon son codirecteur de campagne Jean-Louis Bianco. L'équipe de la candidate annonce une série de mesures dès juin. Au premier rang desquelles la «bataille pour l'emploi des jeunes» : les emplois tremplins, le «contrat première chance» (lire ci-contre) et le redéploiement des 65 milliards d'aide aux entreprises vers les PME «exportatrices et innovantes». Un dispositif à «effectivité immédiate».

Smic revalorisé. En juin, se tiendra également la conférence sur la croissance et les salaires, qui planchera sur la revalorisation du Smic et des bas salaires. Autre dossier prioritaire : la préparation de la rentrée scolaire, avec le «rétablissement de tous les emplois supprimés au budget de cette année». Ce qui implique le vote rapide d'un collectif budgétaire, et donc la convocation, par décret de la Présidente, d'une session extraordinaire du Parlement. Laquelle examinera aussi la loi sur les violences conjugales promise par Royal (lire ci-contre). Outre le moratoire sur les OGM en plein champ, la candidate a annoncé la tenue, dès l'automne, d'un référendum sur les institutions (lire ci-dessous) et démocratie territoriale (transfert de compétences aux régions, dont les aides aux entreprises, les prisons, le logemen