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Libération

Dans les locaux de «Rouge», au QG du candidat

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Staff réduit et petites mains : la campagne LCR repose sur les militants.
publié le 14 avril 2007 à 7h14

Dans la rue Richard-Lenoir, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), aucun des signes extérieurs du QG de candidat à l'élection présidentielle. Pas de voitures de police, alors qu'on en compte plus d'une dizaine devant le siège de campagne de Nicolas Sarkozy, rue d'Enghien (Paris Xe). Pas de va-et-vient. Ni de banderole. Non, le QG du candidat Olivier Besancenot est un petit immeuble des années 60 à la façade vieillie. Habituellement, il abrite la direction nationale de la LCR, l'hebdo Rouge et son imprimerie. Aucune indication sur la porte d'entrée. C'est seulement après avoir pénétré dans un couloir qu'apparaissent les premiers contours d'un QG de campagne : d'abord une affiche avec portrait et slogan ­ «Nos vies valent mieux que leurs profits» ­, puis une autre, «LCR 100 % gauche».

Au premier étage, François Sabado, membre de la direction nationale du parti. D'ordinaire il travaille à l'ANPE, mais il s'est mis en disponibilité pour trois mois. Il s'occupe de l'«orientation politique de la campagne». En tout, une dizaine de personnes ont pris un congé sans solde, total ou partiel, dont le candidat Besancenot. La direction de campagne, qui se réunit tous les lundis, comporte plusieurs départements : organisations de meetings, relations presse, argumentaire... Mais avec un personnel réduit au strict minimum. Le site Internet (1) est animé par Fred Speelman, un webmestre indépendant qui s'est lui aussi rendu disponible pendant ces trois mois : «Deux autr