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Libération

A Strasbourg, les militants UMP sont confiants et narquois

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Pendant le débat, environ 150 personnes étaient réunies devant l'écran géant de la fédération du Bas-Rhin.
publié le 3 mai 2007 à 7h33

Strasbourg de notre correspondant

A 19 h 45, une petite poignée de militants UMP s'activent à la fédération du Bas-Rhin, à Strasbourg. L'écran géant est déjà réglé sur TF1. Une heure plus tard, le lieu est plein à craquer. Cent cinquante personnes au moins, et beaucoup de «JUMP» (jeunes UMP) vêtus de bleu, qui reprennent en choeur «Nicolas, président !», soutenus par un mégaphone. Les affiches de campagne sont scotchées aux murs, aux fenêtres et jusque sur les tables couvertes de gâteaux d'apéritif, auxquels personne ne touche. En revanche, «il y a des Mr Freeze à foison», prévient un «JUMP». Pas une clope à l'horizon : la fédération du Bas-Rhin est aux mains du député antitabac Yves Bur.

«Faux pas». Le tee-shirt de Charles-Etienne Vincent, 20 ans, affirme que «Dimanche, tout devient possible». Lui a adhéré à l'UMP pendant la crise des banlieues, en 2005 : «J'en avais marre qu'on considère que les jeunes étaient tous de gauche.» Il attend le débat en toute confiance : «Nicolas est prêt, il est tellement sûr de ses convictions qu'il pourra les défendre à 100 %. Je m'inquiète plus pour Ségolène Royal, qui est entre deux chaises, entre ses idées et celles du PS.»

«Sarko, il est bon !» tonne Bernadette Thiébaut, secrétaire départementale adjointe de l'UMP. Elle espère «un débat de qualité, courtois», débarrassé des «Sarko, facho !» qu'elle a «lus dans la presse». Yves Bur attend «la confirmation que [son] candidat a