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Libération

A l'étranger, on attend aussi la rupture

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publié le 7 mai 2007 à 7h36

Beaucoup d'attentes et autant d'inconnues. Les partenaires de la France se demandent jusqu'où le nouveau président osera la rupture avec les grands principes de la diplomatie française incarnés si longtemps par Jacques Chirac. Le monde arabo-musulman, notamment, s'interroge sur l'apparition d'une nouvelle politique arabe. Même questions en Afrique qui voudrait bien sortir de la Françafrique. En Europe, enfin, Sarkozy devra montrer s'il peut dépasser la crise née du non français.

Etats-Unis

Nicholas Dungan est président de la French American Foundation

«Il a fait une bonne impression»

«Nicolas Sarkozy est déjà connu aux Etats-Unis et il y a fait une bonne impression. Mais, contrairement à ce que pensent certains, il défendra les intérêts de la France et sera respecté comme tel. Les Français mènent depuis des décennies une politique étrangère très cohérente et indépendante, et il n'y a aucune raison de croire que le nouveau président ne poursuivra pas cette approche. C'est d'ailleurs un des gages de la crédibilité de votre pays. Parce que les dirigeants français font preuve d'indépendance d'esprit, quand les Américains réussissent à les convaincre et à les rallier à leur point de vue, cela leur confère une crédibilité supplémentaire ­ contrairement à ce qui se passe avec Londres.»

«La passation de pouvoir et l'arrivée d'une nouvelle génération devraient permettre d'approfondir la relation transatlantique : l'Amérique a besoin d'un partenaire fidèle, mais qui sait aussi se montrer c