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Libération

Ces ex-ministres qui ne rempilent pas

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A leur demande ou non, ils ont été écartés par leur ancien collègue de l'Intérieur.
publié le 19 mai 2007 à 7h51

Parmi les poids lourds du gouvernement Villepin, plusieurs se retrouvent au tapis. Le cas le plus emblématique est celui de Philippe Douste-Blazy. Le ministre des Affaires étrangères qui, en 2002, avait débauché les UDF pour les ramener dans les filets de l'UMP n'a jamais fait parti du cercle sarkozyen. Sans doute par manque de confiance de la part du nouveau chef de l'Etat. Toujours est-il que Douste-Blazy a sans doute compris que son avenir politique national était pour l'heure bouché : il a annoncé vendredi son intention de ne pas se présenter en juin dans la 1re circonscription de Toulouse, expliquant vouloir se consacrer au Grand Toulouse.

Autre «oublié», le «bébé Chirac», François Baroin, qui quitte le ministère de l'Intérieur où il avait succédé il y a cinquante jours seulement à Nicolas Sarkozy. Cette courte période restera, a-t-il assuré vendredi, «l'honneur de [sa] vie».

Recalés également du gouvernement Fillon, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, peut-être parce qu'il avait clamé (trop) haut et (trop) fort qu'il se voyait bien succéder à lui-même... et Thierry Breton (Economie), considéré comme un dilettante par Sarkozy. Gilles de Robien, le seul ministre UDF sortant, ne rempile pas à l'Education nationale, le chef de l'Etat préférant visiblement remercier un centriste plus fraîchement rallié, Hervé Morin. Enfin, Dominique Perben (Transports) avait fait savoir qu'il voulait s'occuper de Lyon, dont il vise la mairie. Mais peut-être a-