Ne s'agirait-il pas encore d'un cas de «green washing» ? A l'heure où l'écologie est devenue un vrai support de vente, la mise en application de la directive européenne relative à la libéralisation de l'énergie et à l'ouverture du marché de l'électricité promet le flou le plus total autour des différentes propositions. Le consommateur va devoir regarder à deux fois la véracité de l'estampille «verte» (une énergie issue de l'éolien, de la géothermie, du solaire et de la biomasse) de son éventuel nouvel opérateur. Car aujourd'hui, ces nouvelles offres souffrent toujours d'un manque de transparence flagrant. D'où la mise en place par diverses ONG, comme le WWF et Greenpeace, d'un label «EVE» (Electricité verte écologique) pour la première et d'un classement «Ecolo Watt» pour la deuxième, avec pour but d'éclairer le choix des consommateurs désireux d'opter pour une énergie respectueuse de l'environnement.
Arnaque. Face aux propositions d'EDF et de GDF, ils sont sept à vouloir relever le défi (Altergaz, Alterna, Direct Energie, Electrabel, Enercoop, GEG, Poweo et Proxelia) et à profiter d'une ouverture de marché qui devrait théoriquement bénéficier à l'énergie renouvelable. Mais pour Frédéric Marillier, le chargé de campagne énergie chez Greenpeace, certaines de ces offres portent un label du type «viande bovine française» sans pour autant être bio. «En partie, c'est une arnaque, explique-t-il. Certains comme Poweo et Direct Energie ne