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Libération

Infirmières : comment la négociation a abouti

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L'Elysée pavoise après la libération des prisonniers bulgares emprisonnés depuis plus de huit ans en Libye, opération dans laquelle Cécilia Sarkozy s'est investie.
publié le 25 juillet 2007 à 8h55

Un dénouement heureux pour les cinq infirmières et le médecin bulgares libérés hier après un calvaire de huit ans. Un beau succès personnel pour Sarkozy, dont l’épouse s’est investie dans la négociation. Et une victoire du preneur d’otages, le régime du colonel Kadhafi, qui, en forgeant de toutes pièces de terribles accusations, en organisant des simulacres de procès, en piétinant le droit et la morale, a finalement obtenu satisfaction. Le leader libyen scelle ainsi son retour sur la scène internationale. Comme en témoigne la signature d’un accord de coopération avec l’Union européenne et un «déplacement politique» aujourd’hui à Tripoli de Sarkozy. Hier, les cinq infirmières bulgares et le médecin d’origine palestinienne sont arrivés à Sofia, où ils ont été graciés par le président bulgare. Ils ont voyagé à bord d’un avion de la présidence française en compagnie de la commissaire européenne aux Affaires extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et de Cécilia Sarkozy, venues dimanche en Libye avec le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, pour terminer les discussions.

Quel rôle a joué Sarkozy?

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a jugé «essentiel» l’engagement de Sarkozy et de son épouse dans ce dossier. Mais il a aussi souligné que le dénouement résultait d’efforts «de longue haleine» menés par «beaucoup». D’abord, Tony Blair, qui s’est énormément investi dans cette affaire, notamment lorsqu’il présidait l’UE en 2005. Il y a eu aussi les Allemand