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Libération

Bataille de générations pour ranimer le PS

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Les quadras essaient de se démarquer des ténors, qui ne sont pas prêts à lâcher prise.
publié le 22 août 2007 à 9h17

Rebondir pour l'une, atterrir pour l'autre, décoller pour tous les autres. Tels sont les défis auxquels font respectivement face Ségolène Royal avant sa rentrée samedi à Melle (Deux-Sèvres), Dominique Strauss-Kahn actuellement en tournée mondiale pour promouvoir sa candidature au FMI, et enfin tous les postulants, souvent quadras, à la rénovation du PS qui se retrouveront autour d'Arnaud Montebourg dimanche lors de sa traditionnelle fête de la rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire).

Silence. Les mauvaises langues disent que l'ex-candidate à la présidentielle, soucieuse de s'imposer dans le ballet incessant de la rénovation, et marrie de ne pas être invitée à Frangy par son ex-porte-parole, a voulu couper l'herbe sous le pied de ses camarades en organisant la veille sa propre rentrée. «Ce n'est pas du tout mon état d'esprit, confie-t-elle à Libération. Je ne suis pas dans la compétition. Je continue de faire les choses à mon rythme, de réfléchir avec beaucoup de sérénité à l'avenir de la gauche, et à m'organiser pour travailler avec ceux qui le veulent.» Jean-Louis Bianco, ex-codirecteur de campagne, «fidèle absolu et heureux de l'être», met sur le compte de son silence estival sa chute de popularité dans notre sondage LH2-Libération. Il promet un discours «important» à Melle, sur le bilan de l'action de Nicolas Sarkozy, la rénovation du fonctionnement du PS et surtout «des idées nouvelles», que Ségolène Royal développ