Si l'on a bien entendu la déclaration du porte-parole de l'Elysée sur Cécilia Sarkozy, celle-ci «n'a de compte à rendre à personne» (elle en a, de la chance), d'une part. Et «première dame de France, ce n'est pas une fonction», d'autre part. Fermez le ban. Cela soulagera ceux qui - gavés de sarko-com - estiment que dans les médias, lorsqu'on ne parle pas de son mari, on parle d'elle, et que trop c'est trop. Cette dame, déjà sans statut légal, est donc sans fonction ni obligation. De plus, si on a bien compris, son mari ne veut plus qu'on parle d'elle. Bon, entendu, on essaiera de moins évoquer sa place d'épouse, ses tenues Prada, ses angines diplomatiques. pourtant, voilà qu'on en reparle ! C'est que, concernant celle qui ne veut pas qu'on l'appelle «première dame de France», il y a un problème. Elle s'est retrouvée fin juillet dans un rôle quasi officiel lorsqu'elle participa à la libération des infirmières bulgares en compagnie du secrétaire général de l'Elysée. Une belle opération humanitaire préparant un voyage diplomatique et business de son mari à Tripoli. Quelle fonction assumait-elle alors ? Aucune, dit l'Elysée. Elle était en mission, comme «envoyée personnelle» du chef de l'Etat. C'est quoi, ça ? serait-on en droit de demander. Rien de légal, rien d'officiel. rien du tout. A tel point que cette dame ne se rendra même pas devant la commision d'enquête sur l'affaire libyenne, comme la loi peut lui en faire obligation. Mais alors, pourquoi est-ell
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