«La Californie, Disneyland de la fertilité» : l'expression popularisée ces dernières années s'impose face à l'afflux de «touristes procréatifs» dans l'Etat américain le plus libéral et le plus expérimenté en la matière. «Même si beaucoup d'Etats reconnaissent le recours aux mères porteuses, la Californie reste, traditionnellement, la grande destination des couples infertiles du monde entier», explique Joanne Bubrick, administratrice du Center for Surrogate Parenting, Inc. à Encino. L'agence, logée dans un gigantesque bâtiment en banlieue de Los Angeles, organise 75 à 85 naissances par an pour principalement des couples américains, gay dans 10 % des cas (une catégorie en hausse) et des couples étrangers (35 % de la clientèle, elle aussi en hausse). Proximité de Hollywood oblige, elle voit défiler les stars dont l'actrice Angela Bassett ou la vedette de la série Frasier, Kelsey Grammer, qui évoquent ouvertement leurs aventures sur le site Internet du centre sourire éclatant à l'appui. Rien de tel pour se démarquer dans l'univers concurrentiel des agences dites «de fertilité» : une cinquantaine actives dans le Golden State qui se disputent quelques milliers de clients présumés à l'aide de slogans évocateurs : «Faire de votre rêve une réalité» ou encore, en vente même sur des tee-shirts, «Mères porteuses: le don de la vie.» Sélection. Sans forcément refléter l'opinion américaine sur la question, la Californie a l'avantage d'un cadre juridique très fa
Des bébés made in USA
Article réservé aux abonnés
publié le 3 novembre 2007 à 1h17
Dans la même rubrique