Sortez les violons, préparez les cotillons. Divorcé en octobre de Cécilia, voilà Nicolas Sarkozy sur le point de se marier (pour la troisième fois) avec l'ex-top model piémontaise, Carla Bruni, qu'il a rencontrée en novembre. «Il y a de fortes chances pour que vous l'appreniez quand ce sera déjà fait», a-t-il indiqué en réponse à une question alors que le Journal du Dimanche avait avancé les dates du 8 ou 9 février pour les noces. Le Président «n'a pas le droit au bonheur plus qu'un autre mais pas moins qu'un autre», a-t-il lancé. Il a assuré qu'entre lui «et Carla, c'est du sérieux.»
Le chef de l'Etat s'est surtout attaché à justifier l'étalage de sa vie privée en affirmant être «en rupture avec une tradition déplorable de notre vie politique, celle de l'hypocrisie, celle du mensonge». Il a fait allusion aux vacances de Jacques Chirac et surtout de François Mitterrand qui allait en Egypte «avec avion présidentiel et différentes familles. Tout le monde savait, personne ne parlait.» Lui, à l'inverse, se félicite d'utiliser l'avion privé de son ami, l'homme d'affaires Vincent Bolloré : «Qu'est-ce qu'on préfère que je me déplace aux frais du contribuable français ?»
Sarkozy a assuré vouloir ne «rien instrumentaliser» de son idylle, mais ne pas pour autant se «cacher». «Je ne voulais pas qu'on prenne une photo de moi au petit matin glauque, je ne voulais pas qu'on prenne une photo de moi le soir et je ne voulais pas