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Libération

Le krach n'a pas croqué Wall Street

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Fermée lundi, la Bourse de New York n'a pas connu hier la dégringolade redoutée.
publié le 23 janvier 2008 à 2h03

Toute la communauté financière attendait le jour d'après le krach. Wall Street, fermé lundi, allait-il dégringoler et entraîner d'autres places dans sa chute ? Finalement, Ben Bernanke, patron de la Federal Reserve (la banque centrale américaine) a dégainé sa réduction de taux et la casse a été limitée.

9 heures. Réveil douloureux en Europe. La journée commence comme celle de la veille. Pendant la nuit, les Bourses asiatiques ont fortement chuté, à l'image de Shanghai (- 7,22 %) ou Tokyo (- 5,65 %). A l'ouverture, les indices européens plongent. Après avoir clôturé lundi à 4 777,45 points, le CAC 40 va toucher le seuil des 4 500.

10 heures. Les Bourses font du yo-yo. Dans les salles de marché, on parie sur une baisse des taux de la Fed. Le CAC revient dans le vert, avant de repartir à la baisse. La nervosité est au maximum.

13 heures. Les banques américaines toujours au plus mal. Bank of America et Wachovia publient des résultats affectés par les subprimes. La première doit déprécier 5,3 milliards de dollars, la seconde 3,2 milliards. Les bénéfices trimestriels des deux établissements plongent de plus de 90%.

14 h 20 Communiqué surprise de la Fed.«Le comité de politique monétaire a décidé de baisser son taux directeur de 75 points de base à 3,5 %», écrit la banque centrale, qui explique avoir pris cette décision «à la lumière de l'affaiblissement des perspectives économiques et des risques accrus pesant sur la croissance». Il s'agit de l