Une crinière blonde comme les princes Casiraghi et du sang politique dans les veines. Jean Sarkozy, c'est Monaco à l'UMP. En tout cas, sur le rocher de Neuilly, ses sorties ne passent pas inaperçues. Surtout la dernière.
Venu, disait-il, en simple «militant» renforcer la campagne flageolante de David Martinon pour les municipales, le voilà trois semaines plus tard en première ligne. Nettoyeur au grand sourire, sans se retourner sur la dépouille du destitué. «Transparent», assurait-il, le voilà plein cadre devant les caméras. Avec l'assurance naturelle de l'héritier. «C'est Nicolas à 21 ans !» s'exclame un proche du père, frappé par la ressemblance. La voix, surtout. Et les mêmes expressions, les «c'est très simple.»,«je vais vous dire la vérité.».«Des deux fils, c'est celui qui lui ressemble le plus dans sa façon d'être, sauf qu'il a vingt centimètres de plus», dit une amie de la famille. «En tout cas, après ce week-end, on ne peut plus le considérer comme un porteur d'eau en politique. La chrysalide est devenue papillon», s'enflamme un admirateur. Jean le cadet, 21 ans, habitant chez sa mère Marie Culioli à Neuilly, est ainsi entré sur la scène politique avec fracas.
Vocation récente. Son scooter avait accédé à la notoriété avant lui. Un Piaggio 50 cm3 volé en janvier 2007 et qui, s'il avait appartenu au commun des mortels, n'aurait jamais refait surface. La police, cette fois, avait mis dix jours pour retrouver l'engin, grâce