Après la victoire, l'heure de gloire. Celle des nouvelles têtes (lire ci-contre). Mais, aussi, celle d'une figure connue: François Hollande. Donné pour politiquement mort il y a peu, le numéro un du PS n'a pas manqué de tenter de capitaliser sur le résultat de dimanche. «François existe dans le parti de manière renforcée, résume son directeur de cabinet Stéphane Le Foll. A l'automne, on a cherché à le mettre plus bas que terre. Mais sa fin de mandat et ses mérites seront réévalués.» Voilà donc les pendules socialistes remises à l'heure du premier secrétaire qui, d'ici son départ, entend donner le tempo. «La date normale du congrès, c'est à l'automne, a-t-il posé hier. Je ne souhaite pas qu'on engage cette bataille avant l'heure.»«Le calendrier précis» de la rénovation sera donc fixé par un conseil national, le 25 mars. Mais Hollande en résumera les chantiers, cet après-midi, devant la «commission de la rénovation»: création de trois groupes de travail (retraites, institutions, Europe) pour faire pièce au gouvernement, nouvelle déclaration de principes, création d'un «conseil des territoires» regroupant les grands élus locaux, fort en vogue ces temps-ci. Sans oublier les réformes limitant, lors des votes du congrès, le poids des baronnies, comme la hausse du seuil de représentativité de 5 à 10% des voix et la prise en compte des suffrages exprimés, et non plus des inscrits.
Les proches de Ségolène Royal espéraient un congrès rapide, avant l'é