En avant pour plus de réformes. «Les électeurs ne nous ont pas sanctionnés parce qu'on avance, explique un député UMP. Ils nous disent au contraire qu'il faut que l'on aille plus vite et plus loin.» Au calendrier parlementaire sont inscrits trois textes qui doivent, comme l'explique François Fillon «accentuer la bataille pour l'emploi et le pouvoir d'achat.»
Premier d'entre eux, la loi de modernisation de l'économie est attendue en avril à l'Assemblée nationale. Elle doit notamment mettre en oeuvre la question de la «négociabilité» des prix entre les industriels et les distributeurs. Une mesure censée faire baisser les prix dans la grande distribution. Le texte, qui doit encore une fois relancer la croissance, devrait créer un nouveau statut «de l'entrepreneur individuel» en améliorant l'attractivité de la «place financière de Paris», le dada de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.
«Conneries». En mai, il va falloir transposer au Parlement le texte sur le nouveau contrat de travail, négocié entre les partenaires sociaux. Sans céder aux velléités libérales des plus durs de l'UMP qui voudront sans doute aller vers plus de souplesse dans les licenciements. Et puis, début juillet probablement, une petite place sera faite dans le calendrier législatif pour une loi sur l'intéressement et la participation. Et c'est peut-être ce texte seul qui pourrait avoir un effet direct sur le pouvoir d'achat des salariés, notamment dans les PME, si l'id