Que faire pour enrayer l'escalade des actes de piraterie ? L'Elysée, par la voix de Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique du Président, a annoncé vendredi le lancement d'«une action internationale concertée contre la piraterie». «Cette initiative sera lancée sous la forme d'un premier contact informel avec les 14 partenaires de la France au Conseil de sécurité» des Nations unies. Le sherpa de Nicolas Sarkozy a précisé qu'un «premier texte commencera à circuler pour son adoption, dès que les partenaires seront prêts, sans doute dans le courant de la semaine prochaine». La Grande-Bretagne et les Etats-Unis auraient indiqué, dès vendredi, qu'ils soutiendront l'initiative. Mardi, Bernard Kouchner avait déjà évoqué l'hypothèse d'une «surveillance internationale régulière» des eaux au large de la Somalie. Le Quai d'Orsay a d'ailleurs transmis à l'Elysée un plan d'action comportant «au moins trois axes d'intervention» dont Jean-David Levitte semble s'être inspiré lors de la conférence de presse de vendredi.
«Barrière symbolique». Se félicitant du «bilan très positif» de l'opération de sécurisation des convois humanitaires (Alcyon), les services du ministère des Affaires étrangères suggèrent d'abord de «pérenniser Alcyon». Ensuite, le plan français propose «une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour renforcer la capacité à intervenir contre des pirates [.] en ouvrant un droit de suite dans