La rumeur a fait hier matin le tour du petit monde des médias à la vitesse d'un Sarkozy au galop. Lors de la remise du rapport de la commission Copé à l'Elysée, le président de la République allait annoncer qu'il démettait le président de France Télévisions Patrick de Carolis de ses fonctions. Allons, allons, on est en démocratie tout de même et le temps de l'ORTF où le pouvoir avait une ligne téléphonique directe avec la télé publique est révolu. Et de fait, Nicolas Sarkozy n'a pas confirmé la rumeur. Il a fait mieux : il a annoncé que, désormais, le président de la télé publique serait «nommé par l'exécutif». C'est-à-dire par bibi, Nicolas Sarkozy. Ce même Sarkozy qui, recevant en février l'intersyndicale de France Télévisions, avouait benoîtement que son rêve aurait été d'être directeur des programmes, réalise son fantasme.
Vrai pote. Un ex-directeur de campagne à la direction de TF1 (Laurent Solly), Alain Genestar patron de Paris Match viré pour une une déplaisante, un ami, Jean-Claude Dassier, à la direction de l'info de la Une, laquelle est détenue par un vrai pote, Martin Bouygues, tout comme l'est Bernard Arnault (Les Echos), Vincent Bolloré (Direct 8 et des gratuits), Arnaud Lagardère (le JDD, Paris Match, etc.) et de très gros soupçons d'intervention dans la nomination de Laurence Ferrari à la place de PPDA. Toujours fourré la main dans les affaires des médias, Sarkozy est allé encore plus loin hier : «Les choses doivent être cl