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Nathalie Rykiel «Aucune gaffe vestimentaire» chez Sarkozy

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Présidentielle. Nathalie Rykiel, directrice artistique, de la marque Sonia Rykiel, livre son diagnostic :
publié le 3 mai 2007 à 7h33

«Dans ce genre de duel, le vêtement a une fonction d'armure. Et, hier soir, les armures des candidats étaient plutôt bien choisies», explique Nathalie Rykiel, directrice artistique de la marque Sonia Rykiel.

Militaire. Pour rester dans le registre martial, la créatrice de mode note la chemise blanche au col officier que portait hier Ségolène Royal et s'interroge s'il fallait y voir un hommage à son père militaire. «J'ai cru remarquer en dessous un bijou qu'elle ne montrait pas, signe d'un goût sobre.»

Dans la gamme extrêmement étroite que s'autorisent les personnages politiques en matière de style, Nathalie Rykiel a tout de même perçu quelques variations infimes. Toujours à propos de la candidate socialiste, elle estime que «son allure générale était plus formelle qu'à l'accoutumée, comme si elle voulait souligner l'importance du rendez-vous. Du coup, elle était presque habillée comme un homme».

Mais son look maîtresse d'école échappé du pensionnat des Choristes semble définitivement passé à la poubelle au profit d'un code beaucoup plus étudié, plus sophistiqué : «aucune faute de goût dans le maquillage et le brushing», note la créatrice.

Ostentation. «Pas de gaffe vestimentaire», chez Sarkozy non plus, même si lui n'a pas fait varier d'un iota son look pour l'occasion. «Il est dans des codes plus classiques, plus confortables, avec une légère tendance à l'ostentation avec sa grosse Rolex bien vis