Le GROUPE SOS né dans la lutte contre la toxicomanie a peu à peu élargi ses pratiques sociales à tous les âges de la vie. Très vite l’éducation et la prévention mises en œuvre chez les plus jeunes se sont imposées comme des évidences pour éviter les répétitions parfois générationnelles, les spirales d’échecs, les passages à l’acte et la marginalisation.
Parce que l’enfant est un adulte en devenir, parce qu’il a des droits reconnus, parce qu’il doit être protégé et accompagné de la naissance à l’insertion sociale et professionnelle, le GROUPE SOS a promu un ensemble d’actions éducatives qui se proposent d’aider les enfants à grandir. Tous les enfants ! Même si par delà les stéréotypes, on sait que la pauvreté et la précarité accroissent notablement les risques d’exclusion sociale et de surexposition à toutes les carences éducatives, psychologiques et affectives et aux conduites déviantes.
Concernant la délinquance des mineurs, la France a des engagements internationaux en qualité de signataire de la convention internationale des droits de l’enfant. A ce titre, elle se doit de disposer d’une loi pénale spéciale pour les enfants et il était intolérable d’assister ces dernières années à ce glissement progressif qui a vu de plus en plus la justice des mineurs se calquer sur celle des majeurs.
Trop souvent on a soigneusement entretenu la confusion entre la contention et la contenance. La place d’un enfant n’est pas en prison. Ce qui ne signifie pas que des réponses ne doivent pas êtr