Mutualiser la voiture
Alors s'il faut rouler, pourquoi ne pas rouler groupé ? La mutualisation de ce moyen de transport est une étape importante pour répondre à l'urgence écologique, soulignent les différents intervenants. «Une voiture est utilisée en moyenne entre 2 et 4%» de son temps précise Thierry Viadieu. «Chaque voiture pourrait être utilisée cinq à six fois plus».
On connaît depuis plusieurs années le covoiturage, voici venu le temps de l’«autopartage». Le principe est simple : il s’agit de mettre une voiture à la disposition de plusieurs personnes qui l’utilisent selon leurs besoins. A Paris et en banlieue, des «Autolib’» sont déjà en service. Et le phénomène s’exporte dans plusieurs villes françaises.
Une période transitoire
Pour René Dutrey, ses solutions sont intéressantes «si elles permettent peu à peu aux gens de lâcher leur voitures». Dans cette optique, Alain Meyère, directeur du département «Mobilités et transports» de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme d'Ile de France, envisage déjà de nouvelles possibilités. «Nous pourrions mettre en place des systèmes d'allocations au kilomètre, selon le niveau de CO2 rejeté, pour encourager les gens à se déplacer autrement.»
En 2012, a déjà été lancé le «plan particule», instaurant des «zones d’actions prioritaires pour l’air». La mesure, en phase d’expérimentation, vise à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants dans des agglomérations où la qualité de l’air est la plus mauvaise.
Un panel de solutions qu