Menu
Libération
Forum de Rennes

Banques : les sept visages de la confiance

Article réservé aux abonnés
Événementsdossier
par Georges Pauget, économiste
publié le 13 mars 2013 à 16h20

La confiance est au cœur des activités économiques. Elle rend possible les échanges qui se traduisent alors en transactions monétaires. Or, dans les économies contemporaines, les principaux émetteurs de monnaie sont les banques. Confiance, croissance économique et banques sont donc indissociables.

La confiance accordée à une banque revêt de multiples aspects. Parce qu’elle gère notre argent, on s’attend à ce que la banque soit prudente et respecte une éthique stricte. La prudence renvoie à la prise de risque. Dans quelles circonstances celle-ci est-elle excessive ? Comment apprécier cette prudence ?

L’éthique renvoie à l’usage qui est fait de l’argent. La confiance est comme un miroir qui a de multiples faces. Suivant qui est devant le miroir, suivant l’angle choisi, l’image reflétée par le miroir est différente. Suivant les publics les attentes sont différentes et, avec elles, les bases de la confiance.

Tentons d’isoler quelques-unes de ces facettes à travers ce que nous avons appelé «les 7 visages de la confiance» pour traduire la diversité des points de vue, leur convergence comme parfois leur opposition, et donc la difficulté de les satisfaire simultanément.

La confiance accordée à une banque c’est tout d’abord la confiance que ses clients lui accordent, aussi divers soient-ils. Il y a les emprunteurs et les épargnants, qu’ils soient des clients particuliers, des entreprises grandes, moyennes ou petites. Ce sont les quatre premiers visages de la confiance.

La confiance de la