Tous ont tour à tour pris la parole pour raconter une anecdote sur celui qui fut propulsé sur le devant de la scène avec son manifeste
«Indignez-vous»
, vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Une gloire que Stéphane Hessel prenait avec beaucoup d’humour, lui qui s’était indigné toute sa vie. Michel
Rocard (photo AFP), président du Collegium International, a rappelé qu’
«aucun changement de société ne commence sans indignation. Mais il s’agit d’une base de départ, l’essentiel est dans la suite. Avant d’ajouter, ce cri alarmiste a été entendu, son message l’a dépassé».
a affirmé Bernard Miyet (photo DR), ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies, qui a tenu à souligner que le combat de Stéphane Hessel pour les droits de l’Homme ne se restreignait pas à la Palestine.
«Il ne s’est jamais focalisé sur un seul pays ou un seul thème contrairement à ce que certains veulent dire.»
«L'homme qui souriait au monde»
Michel Rocard a rappelé le combat de cet humaniste en racontant comment il était parvenu à s’évader du camp de concentration de Dora.
De nombreuses anecdotes sont venues ponctuer cet hommage à celui qui «souriait au monde» - la formule est de Michel Rocard. Bernard Miyet a rappelé la nomination de Stéphane Hessel à la Haute Autorité de la communication audiovisuelle en 1982. «Autant vous dire que ce n'était pas la joie pour l'Elysée que d'avoir Stéphane Hessel dans les pattes, en charge du dossier des radios libres».
Outre sa passio