13 heures : déjeuner avec le président égyptien, Hosni Moubarak, coprésident du Sommet de Paris pour la Méditerranée.
15 heures : entretien avec le président libanais, Michel Sleimane.
17 heures : entretien avec le président syrien, Bachar al-Assad.
18 heures : réunion de travail avec Michel Sleimane, Bachar al-Assad et Hamad ben Khalifa al-Thani, émir du Qatar et président en exercice du Conseil de coopération du Golfe. L’agenda paraît d’un autre siècle. C’est celui de Nicolas Sarkozy en ce 12 juillet 2008, à la veille de ce qui restera comme le plus grand sommet de l’Euro-méditerranée hors les instances de l’ONU. Le lendemain, au Grand Palais, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères ouvre le sommet : «A travers nous, un grand rêve est en train de se réaliser, celui d’un projet collectif de développement économique, de paix, de droit et de solidarité : l’Union pour la Méditerranée.»
Près de cinq ans plus tard, l’ouverture de la Villa Méditerranée à Marseille est l’occasion d’interroger le maigre bilan de ce projet ambitieux et d’imaginer des suites, sans doute moins grandiloquentes mais plus ancrées dans la réalité. Grâce à notre partenariat avec l’AFP, nous avons pu démultiplier le nombre de témoins privilégiés de l’actualité du bassin méditerranéen en faisant venir à Marseille nos correspondants, nos reporters de guerre, tous ces observateurs attentifs du quotidien, qui ne connaissent aucune langue de bois, fût-elle diplomatique. C’est avec eux et leurs invités que