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Tout comme l’homme est un animal politique, caractérisé par son besoin de participation à une société, l’homme est, par nature, un animal culturel, cette dimension renvoyant tout à la fois à sa production individuelle et collective. La société elle-même est culture et cette vérité universelle ne s’est jamais autant manifestée qu’aujourd’hui, devant l’extension et la diversification des formes de créativité mais aussi de par l’explosion des vecteurs de diffusion mettant directement en résonnance le local et le planétaire.
Dans une société largement investie par les technologies, marquée par l’effondrement de distances mais aussi une tendance à la marchandisation générale des relations, l’objectif de la démocratisation de la culture se trouve dans la situation paradoxale de n’avoir sans doute jamais été aussi proche et aussi lointain. Proche car, dans un contexte qui n’est pas sans rappeler la révolution de l’imprimerie, les outils d’une diffusion universelle sont à portée de main. Lointain car la préparation de l’homme à l’accueil des éléments culturels et à sa participation au processus de création marque douloureusement le pas.
Pour des continents entiers et pour des parts importantes des sociétés économiquement développées, cette formation intellectuelle et citoyenne reste insuffisante ou inexistante et ce, alors même que la prolifération des informations de toute nature rend plus que jamais indispensable le développement d’un esprit critique et d’analyse permettant de gérer