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Café EcoFutur

La ville au cinéma, miroir de notre histoire urbaine

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Olivier Mongin décrypte dans son dernier livre la façon dont les villes sont représentées au cinéma. Et reflètent les peurs et les espoirs d'une époque.
par Hervé MARCHON et Morgane Tual
publié le 18 septembre 2013 à 9h56

> Venez échanger avec Olivier Mongin sur «la ville du futur» lors du premier café EcoFutur, lundi 23 septembre à Paris. Plus d’infos ici.

Dans son livre la Ville des flux (ed. Fayard), Olivier Mongin accorde une large place aux représentations de la ville sur grand écran. Au fil des époques, les films évoqués racontent la ville, l'habitat, la circulation, la rencontre avec l'autre… Mais jamais de la même façon, reflétant les peurs et aspirations d'une époque et d'un réalisateur. Extraits.

Metropolis (1927) et M le Maudit (1951), de Fritz Lang

«Quand elle n’est pas perçue comme un foyer anarchique et criminel, la ville est considérée comme froide, abstraite, mensongère, inauthentique, comme si la machine industrielle et ses fourneaux en étaient les seules matrices. Les deux films de Fritz Lang mettent en scène ce procès en visant successivement l’envers et l’endroit de la ville».

Regardez la bande-annonce de Metropolis :

Drive (2011) de Nicolas Winding Refn

«Ce sont la rapidité et l’accélération - ce qui vaut pour la perception des paysages vaut pour la finance robotisée - qui modifient le rapport au monde, au risque de le "gripper", et de faire perdre toute forme de lien avec la réalité habitée et habitable».

Regardez la bande-annonce de Drive :

Week-end (1967) de Godard et Roma (1972) de Fellini

«Week-end de Godard anticipait en filmant des routes en rase campagne et non pas des autoroutes comme Fellini dans Roma, l'un des